L'Architecte Antonio SPINELLI conçut cette place construite de 1780 à 1783 selon le style des places de TURIN et de CONI. A l'entrée de la Place, en venant de l'avenue de la République, on peut remarquer, en face, la façade de la Chapelle du Saint Sépulcre abritant depuis sa construction, en 1783, l'Archiconfrérie des Pénitents Bleus. Cette place changea souvent de nom. Elle prit d'abord celui de place Pairoliera, puisque située au bout de la rue Pairoliera et de la porte du même nom. Elle porta ensuite le nom du roi Victor Amedée III. Pendant la révolution on la nomma Place de la République, par la suite Place Napoléon. Après Waterloo et la restauration, elle devint Place d'Armes, mais en 1836, le clergé étant revenu, elle pris le nom de Place St Augustin. A la suite de l'annexion du comté de Nice à la France elle fut appelée Place Napoléon. Enfin le 13 septembre 1870 elle acquit son appellation actuelle, sur une proposition du préfet Baragnon, de Place Garibaldi, pour honorer, de son vivant, Giuseppe Garibaldi. La statue qui le représente est l'oeuvre du sculpteur Etex et de son élève Gustave Deloye, commandée en 1877 et inaugurée en 1891.
Giuseppe GARIBALDI Le Héros des deux mondes(Nice, 1807 - Caprera, 1882)
Quatrième fils d'une famille d'immigrés gênois. En 1860 il était un farouche opposant au rattachement du conté de Nice à la France. Ni Français, ni Italien, Niçois avant tout !
Mais il préférait Nice républicaine et française à Nice italienne et monarchiste. Sa maison natale, qui se trouvait quai Cassini à hauteur de la maison des services de la douane, fut déplacée lors de l'agrandissement du port de Lympia de 1870 à 1889. |